Abaddon

Partant du principe que l'espèce humaine est reconnue comme la seule espace capable de nuire aussi bien
à son habitat qu'à ses semblables, au point de mettre en danger l'équilibre même de la planète qui l'a
engendrée,
Partant du principe qu'en dehors de certaines faiblesses ou vices communs, la majorité des humains font
preuve de bonne volonté et de bienveillance tant que faire se peut,
Il n'est pas dénué de sens d'estimer que les malheurs du monde et les atrocités sont le fruit d'êtres nés sans empathie et qui perçoivent le monde comme le théâtre sans limite de leurs perversions, de leur barbarie et de leur cupidité.
Il n'est pas ridicule non plus de concevoir que donner la vie est donc dans l'immense majorité des cas un
acte de vie, perpétuation naturelle de l’espèce, mais qui peut parfois aboutir à l'apparition d'êtres dont
l'âme restera orientée vers la destruction et le mal.
Pensant à cela, quelques secondes avant de donner naissance, la femme est le coffre fort des destins et
renferme toutes les forces, ainsi que tous les malheurs du monde, faisant d'elle une mine d'espoir
ou une boite de Pandor. Le hasard en décidera.